Une de ces sources a déclaré que ces victimes étaient des militaires, une autre affirmant qu'il y avait aussi des civils parmi les morts. La troisième n'a pas fait de commentaires ce point. Des sources militaires et sécuritaires burkinabè ont elles parlé d'une quinzaine de morts. Au moins 75 personnes ont également été blessées, selon le directeur central des services de santé de l'armée burkinabè, précisant que ce bilan pourrait s'alourdir.
Des attaques ont visé ce vendredi notamment l'état-major général des armées burkinabè et l'ambassade de France à Ouagadougou. Ces actions ont un "relent terroriste très fort", a déclaré le ministre de l'Information Rémis Fulgance Dandjinou à la télévision d'état RTB. Au moins six assaillants ont été "neutralisés". Les autorités françaises ont par ailleurs annoncé qu'il n'y avait pas de victime française.
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Des tirs intenses étaient entendus ce matin dans le centre de Ouagadougou, non loin de l'ambassade de France au Burkina Faso, a constaté un correspondant de l'AFP.
Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d'une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l'ambassade. D'autres témoignages ont fait état d'une explosion près de l'état-major des armées et de l'institut français, à environ un kilomètre de là, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.